Mardi 1er novembre lors du journal télévisé de 13h sur TF1 a été diffusé un beau reportage sur l’automne et la cueillette des châtaignes à Pietriccagio chez Paul Battesti. En raison du droit de propriété des oeuvres audio visuelles, nous ne pouvons pas mettre la vidéo en ligne sur notre site.
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Une carrière d’amiante abandonnée
Au pied du San Petrone, à proximité de la chapelle San Pietro d’Accia, subsistent les ruines d’une ancienne carrière d’amiante exploitée jusqu’au début du siècle dernier. C’est cette présence d’amiante « tigliu » en langue corse, qui a donné son nom au vallon de Tigliola et à la fontaine bien connue des Nocariais.
Les vestiges témoignent d’une activité relativement importante : extraction, transport, logement des ouvriers et peut-être bâtiment administratif. Sans doute des ancêtres des habitants d’aujourd’hui ont-ils travaillé, et sans doute durement, dans ce lieu témoin d’une ancienne activité industrielle.
L’amiante, connu pour ses qualités isolantes, a beaucoup été utilisé dans le bâtiment, jusqu’à ce que l’on admette qu’il était à l’origine de très nombreux décès, et totalement interdit. Il existe certains dangers liés à l’amiante environnemental. Voir cet article de Corse Net Infos.
La carrière en question avait depuis longtemps cessé d’être exploitée, sans doute faute d’être encore rentable.
L’ancêtre
Parmi les châtaigniers centenaires de la Castagniccia, notre village en possède un exemplaire remarquable par sa taille : c’est
u castagnu di u rutaghiu situé dans les environs de la fontaine de Duie Piane et dont la circonférence atteint les 10 mètres.
Le problème récurrent des bovins en divagation
Ce troupeau de vaches squelettiques n’appartient pas à un éleveur de Nocario. Pourtant ces vaches étaient au milieu de notre village ces jours-ci. Les propriétaires de ces bêtes seraient bien inspirés de les ramener chez eux et de les nourrir un peu.
photos : Nanou Battesti
Le temps du cochon
Avec l’arrivée de l’hiver et du froid c’est la période idéale pour faire la charcuterie. C’est aussi une facon de perpétuer une tradition ancestrale qui disparaît de plus en plus de nos villages de montagne.